Comme promis, voici un post sur les hormones qui régulent nos journées : le cortisol et la mélatonine.
Dans des conditions normales, c’est à dire pas dans une grotte, ni au pôle nord, l’alternance jour/nuit permet à notre corps de réguler la sécrétion de ces deux hormones.
Si l’on a suffisamment été exposé à la lumière du jour (la vraie du Soleil, pas celle de la lampe !), la mélatonine sera naturellement sécrétée à la tombée de la nuit pour nous plonger dans un sommeil profond. Son taux diminue petit à petit au cours de la nuit, notre sommeil est alors plus léger pour laisser petit à petit place à la sécrétion de cortisol.
C’est pourquoi nos enfants sont in-réveillables en plein milieu de la nuit, mais gare aux réveils à partir de 5h du mat… Cet aparté s’adresse essentiellement aux heureux parents d’un second petit bout qui pourrait réveiller et perturber l’aînée. Avant 5h, pas de stress, contrairement à vous, il ne devrait même pas entendre son petit frère ou sa petite sœur !
Le cortisol, plus communément appelé hormone du stress, est naturellement sécrété entre 6h et 8h. Il permet la libération de sucre stocké dans notre organisme qui va nous permettre de créer de l’énergie pour nous lever. Son taux diminue ensuite tout au long de la journée pour nous permettre de nous endormir de nouveau le soir. Sauf s’il on est invité à une fête où le cortisol refera son apparition pour nous permettre de danser tout au long de la nuit et non de nous affaler sur la piste de danse. Rien à voir avec le stress !
Alors pourquoi ce petit nom ?
C’est parce que le cortisol est aussi sécrété lorsque nous faisons face à un événement stressant. Cette hormone nous permet alors de réagir pour nous sortir de cette situation. Une fois la réaction mise en place, la sécrétion de cette hormone est auto-régulée et stoppée.
Pour un enfant, pleurer peut justement être une réaction naturelle pour faire face à un stress, l’évacuer et baisser son niveau de cortisol. Au contraire, l’empêcher de pleurer, cela peut même l’empêcher de réagir à son stress et de s’auto-réguler.
Pas de quoi paniquer jusque-là, c’est normal. Le problème, c’est lorsque l’on est constamment soumis à une situation de stress. L’auto-régulation du cortisol ne peut plus se faire et, sur la durée, le corps peut s’épuiser. C’est là que peuvent apparaître de vrais troubles sur notre santé.
La fatigue étant un facteur de stress, manquer constamment de sommeil (pour un adulte, comme pour un enfant) peut, sur la durée, conduire à un épuisement, à une augmentation constante de cortisol et à une perturbation de son autorégulation.
C’est pourquoi il est toujours important de peser le pour et le contre entre quelques pleurs, pendant quelques jours pour aider son enfant à avoir un sommeil durable et de qualité et jamais aucun pleur, mais trop peu de sommeil pendant plusieurs mois (pour le parent comme pour l’enfant).
Cher parent, je te laisse méditer sur cette petite phrase et je te retrouve très vite pour la suite de nos aventures à vélo.
Belle journée !









