On se lève sous un grand ciel bleu ! Le beau temps est de retour. Et ce matin, on a le droit inédit à une grâce mat. Personne ne s’est réveillé avant 8h ! Houra !

Il nous reste du bon pain de la boulangerie de Mazamet, grillé au four. On se régale au petit dej avec une belle journée en perspective.

Notre gîte est vraiment pratique, avec un petit jardin totalement clôturé, les enfants s’y éclatent pendant que je m’occupe de Petite Bichette qui a besoin d’un peu de calme. Elle ne dort pas si bien la journée. Ses siestes sont trop courtes, souvent entrecoupées par nos activités. Le soir, elle est très fatiguée et a besoin de beaucoup décharger. Nous prenons donc notre temps pour nous préparer avant de remonter en selle.

Ayant fini par une grosse montée hier, nous commençons par une belle descente. Ça ne me plaît pas trop, j’ai peur avec les petites derrière 😱. Mais finalement, la montée était beaucoup plus impressionnante que la descente et tout se passe bien 😁.

Une fois la Passa Pais retrouvée, Petite Bichette demande la tétée, Grande Bichette à pédaler. On s’arrête donc sur un pont, avec une très belle vue sur le Thoré. Petit Monstre en est fou dingue, à s’en coincer la tête entre les barreaux de la balustrade ! Il y a plein de bâtons à ramasser. Bref, le bonheur des moins de 5 ans.

Après cette pause, nous repartons. La piste est vraiment facile à pédaler, propre, le revêtement est rugueux mais plat. Il y a même des passages asphaltés. C’est parfait pour les enfants. Je dois avouer que j’avais peur pour Petite Bichette et les secousses, même s’il y a des suspensions sur la carriole et qu’il y a le hamac pour absorber les chocs. J’avais peur pour sa petite tête. Nous avions choisi cette voie pour la qualité de son revêtement. En effet, nous sommes déjà venus deux fois dans le massif du Caroux et nous l’avions repérée. C’est d’ailleurs ici que nous avons passé notre premier week-end en amoureux, sur les grandes voies des gorges d’Heric, quelques mois après s’être rencontrés.

L’année dernière, pendant les vacances de Pâques, nous avions séjourné près d’Olargues et fait de belles randonnées, accessibles aux plus petits, comme le sentier des capitelles.

La piste est donc agréable, le paysage ne cesse de s’embellir et les cuisses chauffent sacrément, car ça monte !! Ça monte très peu, une sorte de faux plat, mais en tirant les 40kg de remorque, d’enfants et d’affaires, ça pique !! Vers midi et demi, on s’arrête à Labastide-Rouairoux pour la pause pique-nique. On a à peine parcouru 10km. Il nous en reste 15, j’ai vraiment mal aux pattes. Je n’ai pas vraiment fait de sport ces derniers mois avec la grossesse. Je me demande comment je vais faire pour finir. J’ai l’impression qu’il nous reste 3h de vélo. Grande Bichette m’impressionne, elle a pédalé toute la matinée, ne s’arrêtant que 3km avant la pause.

Après la pause, je suis un peu stressée par ce qu’il nous reste à parcourir. N’avons-nous pas été trop ambitieux ? J’ai vraiment les cuisses en feu. Mais j’évite d’en parler… enfin quand même c’est lourd.
Nous passons le fameux tunnel de 800m, la pente commence à s’incliner dans la bonne direction. Grande Bichette excitée par le tunnel décide de remonter en selle. A partir de maintenant on a plus que de la pente douce. Ouf ! C’est nettement plus facile et nous arrivons à 16h au camping où nous avons réservé un Mobil Home premium, beaucoup moins charmant que notre gîte précédent mais il a l’avantage d’être là. Les enfant sont super heureux, il y a de nouveau un lit en hauteur. Cette fois-ci c’est NuméroBis qui dort dedans.

Après les douches et bains, Petite Bichette a besoin d’une belle séance de pleurs. Comme souvent le soir, je m’installe avec elle dans le noir, après avoir pris quelques minutes pour moi et je l’écoute. J’écoute tout ce qu’elle a à me dire, le lait qui coule trop fort, les siestes coupées, les cris de ses frères et sœurs, le froid ce matin, la chaleur cet après-midi. Les journées mouvementées, ce temps d’écoute est plus long que les journées calmes qui lui sont dédiées pendant mon conge maternité. C’est un temps où je sais que ne parviendrai pas à la calmer mais qu’elle a besoin de s’exprimer pour s’endormir. Ce soir, au bout d’une trentaine de minutes j’ai l’impression de la torturer et de l’empêcher de dormir alors je la pose dans son lit même si elle pleure encore. Elle s’endort quelques minutes après, c’etait bien ce dont elle avait besoin. Je sais qu’elle va dormir jusqu’à environ 4h pour une bonne tétée et redormira jusqu’à 8h environ. A notre retour, il faudra que je fasse plus attention à ses siestes.

Et maintenant, c’est à mon tour d’aller au lit, pour être en forme demain matin !

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