Sommeil d'Or

Pour l’ascension, nous avons choisi un we confort et repos. Nous sommes allés à Riglos, lieu où nous avions l’habitude de fêter nos années ensemble, sous la tente et avec le matériel de grimpe. 

Ce week-end, l’hôtel spa de Murillo de Gallego a remplacé la tente. Au lieu de grimper en haut des mallos, nous en avons fait le tour. Avec les enfants, cela nous a pris autant de temps qu’une grande voie.

Une journée ressourçante par la beauté de ces paysages qui ne cessent de m’impressionner.

Nous portions un enfant chacun, les deux grandes ont marché toda la vuelta (environ 5km et 380 de D+), en ramassant des cailloux, du romarin et des bâtons, en escaladant les rochers le long du sentier. La descente a quand même été un peu longue pour NuméroBis. 

Nous avons passé une belle matinée piscine, puis pique-niqué dans les barranco : terrasses d’eau limpide aux reflets verts où les moins frileux (ou les maladroits qui tombent à l’eau) peuvent se baigner. Elles sont situées un peu au-dessus du barrage. 

Après deux nuits dans cet hôtel à la vue magnifique sur les Mallos, nous sommes passés de l’autre côté du massif, un peu plus au nord, pour visiter le monastère de San Juan de la Pena. Magnifique, avec sa vue sur les Pyrénées enneigées ! Nous avons séjourné à Santa Cruz de la Seros, un tout petit village de montagne plein de vie, équipé de deux parcs !! Dire que dans mon quartier palois il n’y en a pas un seul !

J’ai vraiment apprécié l’accueil des espagnols malgré nos 4 enfants. Ils étaient conciliants, ont adapté les chambres pour nous recevoir, adapté les portions au restaurant. On dit qu’ils aiment les enfants, je le confirme ! C’était vraiment agréable.

Dimanche soir, dur retour à la réalité, après ces trois jours de découvertes, de repos et de souvenirs que nous nous créons à 6 !

Petite anecdote : pendant ce long week-end, j’ai égaré mon téléphone dans la voiture. Je ne l’ai pas regardé pendant 3 jours. Pourtant j’avais quelques trucs administratifs à faire. J’ai repoussé ces tâches pour une totale déconnexion qui m’a fait un bien fou et m’a permis de profiter pleinement de ma famille.  Croyez-moi ou non, on crie beaucoup moins sans téléphone !